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Artillery and Ammunition 8 months 1 week ago #97365

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Joseph Gerrans in front of his workshops in Mafeking, seated on a galloping gun which uses one of Joseph's own carriages.
Dr David Biggins
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Artillery and Ammunition 8 months 1 week ago #97367

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Fascinating.

This is B-P's single 1891 Hotchkiss 1-pounder Mountain Gun, which would have originally been mounted on the type of carriage shown below.

It seems the wheels needed replacing, repairs that Gerrans carried out in his workshop.













[Edit, 25 Nov 2024] Additional information and photographs provided by MC Heunis:

Major Panzera, mentioned this gun was captured from Portuguese colonials in Manicaland. The Portuguese force came from Mozambique, armed with several “quick-firing guns of the most modern description”, and clashed with the Rhodesian Pioneer Column of the British South Africa Company on 14 May 1891. The Portuguese were defeated and a fort at Massi-Kessi was captured as well as a Hotchkiss quick-firing gun. I suspect the Mafeking Hotchkiss was the Massi-Kessi gun. Guns of this design were used by Portuguese colonial forces in Africa and the mounting of the Mafeking gun shows definite resemblance to the carriages of Portuguese colonial guns (MC Heunis).




Rhodesia





Peça Hotchkiss 37mm, Sul de Angola, 1907




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Artillery and Ammunition 7 months 3 weeks ago #97538

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Baden-Powell's list of the shells and shell fragments from Mafeking in his possession. Some he collected himself and others were donated to him.



Waterson was Trooper John Waterson, RHG. Weil was Benjamin Weil, Gerrans was the wagon maker and Ellitson was the town butcher.

After the attack by the Boers on Tuesday 31st October on Cannon Kopke (which BP referred to during the siege as Cannon Koppie), he did relate his in diary when he acquired this shell.

There are records of shell filled with sand being fired into to the town but the one containing a letter from Hoffman is not recorded.
Dr David Biggins
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Artillery and Ammunition 7 months 3 weeks ago #97540

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Here is a photograph of Gerrans's work, including examples of the fourth item on BP's list above: "base of big shell, silver coins". The spittoons shown below are dated: Oct 27 1899 (x2), Nov 4 1899 and Nov 6 1899. The distinctive concave bases indicate that these are from shrapnel shells (Creusot 155 mm "Long Tom").


Otago Daily Times, 11th August 1900

MAFEKING AFTER THE SIEGE.
Mr Gerrans, of this town, took me into his dug-out, and showed me where he lived for months. It is a hole in the ground, 6ft deep, 12ft long, and 6ft wide; the roof is built of iron rails, sheets of iron, and heaps of earth. The walls and ceiling are lined with water-proof canvas, and there are two stairways built into the ground. This gentleman, who is a coachbuilder, also showed me a wonderful collection of bullets and shells that he had gathered together. Out of the bases of the 94-pounders he is making spittoons, with Kruger coins inserted in the concave, the idea being that of spitting on Kruger’s face.





Also included in this photograph are a 7-pdr Armstrong RML studded shell (left), a 75 mm Krupp QF shrapnel shell (right) and, in the bottom right-hand corner, the base of a 75 mm Krupp QF segment shell.

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Artillery and Ammunition 7 months 21 hours ago #97949

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Description of the 75mm/12½-pr Maxim-Nordenfelt QF gun, published in Revue d'Artillerie, October 1897 - March 1898, pp. 446-459.


MATÉRIEL DE CAMPAGNE DE 75miI A TIR RAPIDE

De la Compagnie Maxim-Nordenfelt (de Londres)


(PL. IV ET V.)





Dès 1894, la Compagnie Maxim-Nordenfelt (de Londres)[1] avait établi un type complet de matériel de campagne de 75 à tir rapide. A la suite d'études poursuivies depuis cette époque, elle a progressivement augmenté la valeur balistique de ce matériel, sans toutefois modifier sensiblement les dispositions d'ensemble caractérisant le type initial.
Nous décrivons ci-après ce matériel dans sa forme la plus récente, d'après les renseignements qui nous ont été donnés par cette Compagnie.

Il existe, pour ce calibre de 75, deux canons:
L'un de 24 calibres, appelé canon léger;
L'autre de 30 calibres, appelé canon lourd.

Spécialement destiné à l'artillerie à cheval, le canon léger ne diffère du canon lourd que par quelques details de construction, ayant pour objet d'assurer à la pièce la légèreté voulue.

[1] Cette Compagnie a récemment fusionné avec les aciéries Vickers, Sons, Limited, de Sheffield; la Compagnie résultant de cette fusion porte le nom de «Vickers, Sons and Maxim, Limited».


I. — DESCRIPTION DU MATÉRIEL

Caractères généraux. — Les éléments caractéristiques de ce matériel sont les suivants:


Matériel de 75, système Maxim-Nordenfelt.




Le canon coulisse dans une jaquette qui est coulée d'une seule pièce avec deux cylindres pour freins hydrauliques munis de récupérateurs à ressort.

Le système entier (canon, jaquette et freins) repose sur un plateau portant un pivot qui permet de faire varier l'orientation de l'ensemble lorsqu'il s'agit d'achever le pointage en direction.

Des sabots d'enrayage et une petite bêche de crosse ajoutent leur action à celle du frein de tir.

Ce matériel est à ligne de mire indépèndante; le pointeur est assis à la gauche de la pièce, ayant sous la main les organes de pointage.

L'obturation est produite par une douille métallique.


Bouche à feu.

La bouche à feu est du type ordinaire à frettes; le croquis ci-après en représente une coupe longitudinale, avec vue d'arrière.



Devant coulisser dans une jaquette qui fait partie de l'affût, elle ne porte pas de tourillons. Les deux oreilles A reçoivent les tiges de piston des freins hydrauliques, tandis que sur le côté droit de la culasse se trouvent les oreilles B de la charnière pour la fermeture et les oreilles C formant les supports de l'extracteur.

Les rayures, au nombre de 30, sont à pas constant et leur inclinaison est de 6°. Leur largeur, de 5mm ,8 à l'origine, diminue graduellement jusqu'à la bouche, où elles n'ont plus que 4mm ,9. Les cloisons ont ainsi une largeur de 2 mm à l'origine et de 2mm ,9 à la bouche. La profondeur des rayures est de 0mm ,58.


Fermeture de culasse.

(PL. IV.)













La fermeture est à vis avec filets interrompus. Elle est d'un type qui ne demande aucun mouvement longitudinal pour la sortie du bloc, lorsque ce dernier a été suffisamment dévissé pour que ses parties filetées correspondent aux parties lisses du logement de la culasse.

Relié constamment par quelques filets non interrompus au support A qui lui-même oscille à son extrémité autour de l'axe B retenu par les deux oreilles de culasse C, le bloc D, dévissé de 90°, sort immédiatement de la culasse en pivotant autour de l'axe B. Ce mouvement direct est obtenu en échancrant d'une certaine quantité les parties non filetées E du logement de culasse, suivant le cercle décrit du centre de l'axe B.

Quoique d'apparence conique, le bloc de culasse se compose en réalité d'une série de cylindres filetés, de différents diamètres, mais, contrairement aux fermetures coniques actuelles, le plus grand diamètre est placé à l'extrémité intérieure du logement de culasse, c'est-à-dire contre le culot de la douille.

Cette disposition présente deux avantages:
a) Impossibilité pour la fermeture d'être forcée hors de la culasse en cas de pressions excessives, sa forme produisant l'effet d'un coin;
b) Diminution des dégâts qui peuvent être causés aux filets inférieurs du logement par le chargement des cartouches.

La manœuvre de fermeture est opérée au moyen du levier F oscillant autour de l'axe G qui le retient en position entre les deux oreilles H du support du bloc de culasse.

L'extrémité du levier est en forme de pignon segmenté I, qui vient s'emboîter (au travers d'une ouverture pratiquée dans le support) dans un segment circulaire denté K don’t les dents sont taillées à vif dans le bloc de culasse.

La première partie du mouvement du levier de manœuvre fait donc tourner le bloc sur lui-même, par l'engrenage du pignon et du segment denté du bloc.

Comme un mouvement du bloc de 90° doit le faire sortir de la culasse d'une quantité égale à un quart du pas de ses filets, les dents du pignon sont placées excentriquement par rapport au centre de son axe, de telle sorte qu'elles reculent graduellement à mesure que le bloc sort pendant son dévissage, et conservent ainsi un engrenage régulier.

Le pignon porte aussi un talon L, placé de manière à venir buter contre la surface du bloc, et à l'empêcher de tourner plus loin, lorsqu'une course du levier, d'environ 90°, a opéré le dévissage. A ce moment, la continuation de la course du levier produit le pivotage de la fermeture autour de l'axe B.

L'ouverture de la culasse est donc produite par un seul mouvement du levier dans un même plan.

La fermeture se fait par le mouvement inverse.

Au centre du bloc de culasse se trouve un logement, qui reçoit le percuteur M, à l'intérieur duquel est place un ressort qui bute contre la pointe solide du percuteur et prend son point d'appui contre le manchon vertical N, retenu entre les deux oreilles H par l'axe G.

La compression du ressort est produite par la rotation du bloc de culasse, et dans ce but deux surfaces hélicoïdales O sont entaillées dans le bloc. Sur ces surfaces reposent deux saillies P situées à l'arrière du percuteur; ce dernier est d'ailleurs mis dans l'impossibilité de suivre la rotation du bloc, par la directrice Q qui ne peut se mouvoir si ce n'est longitudinalement.

De cette disposition il résulte que, par la rotation du bloc, les surfaces hélicoïdales font décrire au percuteur un mouvement en arrière qui comprime en même temps le ressort.

La tige directrice Q se prolonge au delà du support A et se termine en forme de crochet.

Au moyen de ce crochet, il est aisé de ramener le percuteur et son ressort en position de mise de feu, en cas de raté d'amorce au premier coup, et cela sans avoir à ouvrir la culasse.

En enlevant l'axe G, le manchon N est libre, et le ressort de même que le percuteur peuvent être retirés et remplacés immédiatement en cas d'avarie.

L'extracteur R oscille autour d'un axe S fixé dans les deux oreilles T de la culasse; il se compose d'un bras, divisé en deux griffes d'extraction U à l'entrée de la chambre à poudre. Sa partie extérieure est munie d'un talon recourbé V que le bras du support A vient heurter avant la fin de l'ouverture de la culasse du canon. Ce mouvement, d'abord progressif, afin de détacher la douille vide, s'accélère ensuite brusquement de façon à éjecter violemment la douille hors du canon.

Le mécanisme de détente se compose du talon de retenue X sur le bras Y qui oscille dans le support de la fermeture; il s'engage dans le logement Z du percuteur, lorsque ce dernier a été retiré en comprimant son ressort, par l'action des surfaces hélicoïdales.

L'autre extrémité du bras Y est courbée de manière à venir en contact avec l'extrémité du levier de détente 2 placé dans un logement pratiqué dans l'épaisseur de la culasse, tandis que son extrémité extérieure permet la mise de feu.

Le ressort 3 force le talon X à conserver toujours sa position dans le logement du percuteur.

La détente de sûreté se compose du talon 4 à l'extrémité de l'allongl du bras Y. Ce talon coulisse dans la rainure 5 pratiquée dans le bloc de culasse, pendant que ce dernier est dévissé par la première partie du mouvement du levier de manœuvre. Aussitôt que le percuteur a été retiré par l'action des surfaces hélicoïdales, et au moment où le talon X s'engage dans le logement Z du percuteur, le talon 4 vient se placer dans une seconde rainure 6, coulisse dans cette dernière, jusqu'au moment où la culasse est fermée, et sa position finale se trouve vis-à-vis d'une ouverture reliant les deux rainures, qui lui permet alors de s'abaisser de la quantité nécessaire au talon X pour libérer le percuteur. Il est donc impossible de faire feu avant que la culasse soit absolument fermée.

Comme il est nécessaire que le bloc de culasse ne puisse osciller autour de son axe, une fois qu'il a été suffisamment dévissé, et jusqu'au moment où il doit être revissé après le chargement du canon, un bouton à ressort 7 sort de son logement dans le support du bloc de culasse, aussitôt que ce dernier a été tourné de 90°. Le calage du bloc est alors obtenu.

En fermant la culasse, aussitôt que le bouton vient buter contre la face postérieure du canon, il est forcé de rentrer dans son logement, tout en comprimant son ressort, et le bloc de culasse est ainsi libéré.

Afin d'assurer l'immobilité du levier de manœuvre, dans le cours des marches ou pendant que la bouche à feu retourne en batterie, après son recul, un levier coudé 8 actionné par un ressort plat 9 est placé à l'extérieur de la poignée de manœuvre. Son extrémité inférieure porte un talon 10, qui s'emboîte dans un logement évasé dans l'oreille H du support A. Ce talon est placé de façon à ne pouvoir sortir du logement que lorsque le servant appuie sur la poignée de manœuvre, produisant ainsi le déclanchement de l'arrêt.


Mécanisme de sûreté en cas de long feu. — La fermeture peut être pourvue, au besoin, du mécanisme système Maxim-Nordenfelt destiné à prévenir l'ouverture immédiate en cas de long feu.

Ce mécanisme se compose d'un poids de faibles dimensions, dont le mouvement fait déclancher un arrêt retenant le levier de manœuvre, mais il diffère des systèmes de ce genre déjà existants, par ce fait que le déclanchement n'est pas produit par l'inertie du poids lorsque la bouche à feu recule, mais qu'au contraire le déchanchement est obtenu seulement lorsque le canon a terminé son recul.

A cet effet, le poids ne peut se mouvoir que dans le sens du recul et non dans le sens du retour en batterie; il s'ensuit qu'il est emporté par le canon dans son mouvement de recul, et que le choc qu'il reçoit le force à continuer sa marche lorsque le canon revient à sa position de tir; c'est à ce moment que le déclanchement se produit: la culasse peut dès lors être ouverte.

Aussitôt que la culasse est refermée, le poids se remet lui-même à la position de calage.



Affût.

(PL. V.)










Dans cet affût, les constructeurs se sont spécialement appliqués:

a) à diminuer autant que possible le recul sur le terrain par l'emploi simultané de freins hydrauliques, de sabots d'enrayage et d'une petite bêche de crosse;
b) à se donner des garanties contre un enfoncement sérieux de la crosse dans le terrain, enfoncement qui est une grande cause de gêne pour les changements de direction ayant trop d'amplitude pour être obtenus au moyen du mécanisme de pointage;
c) à réduire le soulèvement de l'affût;
d) à assurer la facilité et la rapidité du pointage.

Dans la forme et la construction des différents organes, ils ont en outre cherché à restreindre à un minimum l'influence pernicieuse du sable, de la boue, etc.

La jaquette A dans laquelle le canon coulisse est en acier coulé d'une seule pièce avec les deux cylindres des freins hydrauliques; la position de ceux-ci par rapport à l'axe de la bouche à feu permet à la transmission de la force de recul du canon de s'opérer dans des conditions très favorables.

Les freins hydrauliques sont du type ordinaire; chaque piston comprime dans son recul un ressort dont le seul but est de ramener le canon en batterie; les tiges de piston sont fixées dans les deux oreilles BB' de la culasse.

La longueur totale du recul du canon dans les freins est de 30cm ,5.

Le système entier (canon, jaquette et freins) repose sur un plateau semi-circulaire E sur lequel il est maintenu par les griffes D et D', cette dernière griffe étant mobile pour permettre l'assemblage des différentes parties. Le pivot E forme le centre de mouvement circulaire de tout le système pour un pointage total en direction de 9°.

La partie inférieure F du plateau-pivot, de même que le coussinet G, s'allonge en forme d'un manchon au centre duquel est placé le cylindre horizontal fixe H, don’t chaque extrémité est rivée aux flasques de la flèche et autour duquel tout le système pivote verticalement.

Le centre du mouvement vertical de la bouche à feu se trouve pratiquement sur le centre de l'essieu; avec des roues de 1mm ,440 de diamètre, l'axe du canon n'est qu'à 92cm ,3 du sol, soit à 20cm ,5 seulement au-dessus du centre de l'essieu.

L'angle de recul sur le terrain est de 29°.

L'affût pour canon du type lourd est muni de deux sièges d'essieu; il n'en existe pas dans l'affût pour canon du type léger.

L'extrémité de la crosse est pourvue d'une courte bêche U fixée au-dessous d'une semelle V d'assez grandes dimensions, afin de prévenir autant que possible l'enfoncement de la crosse dans le terrain.

Ce dispositif est employé en vue des terrains sablonneux ou mous, dans lesquels, après quelques coups tirés, la crosse risque de s'enfoncer à une grande profondeur, rendant ainsi tout mouvement de la pièce fort difficile; il contribue à empêcher tout soulèvement notable de l'affût.


Mécanisme de pointage. — A chaque extrémité de la partie inférieure du manchon et coulée d'une seule pièce avec lui, se trouve une allonge K.

La jonction de ces deux allonges forme un segment denté L s'engrenant avec la vis sans fin M manœuvrée par la manivelle de pointage en direction N et supportée par les oreilles OO' faisant partie de la jaquette. L'extrémité de la vis P de pointage en hauteur s'emboîte dans la partie inférieure du segment denté, qui lui-même est relié verticalement à la jaquette par les griffres segmentaires QQ' s'emboîtant l'une dans l'autre; la griffe Q', de même que la vis sans fin M, suit avec la jaquette le mouvement circulaire du système autour du pivot E.

Le mécanisme de pointage en hauteur et en largeur fait ainsi partie de l'affût et de la jaquette et ne recule pas avec le canon, qui est susceptible d'un pointage positif de 17° et d'un pointage négatif de 5°.

Le guidon et la hausse sont fixés sur le côté de la jaquette et par conséquent ne reculent pas avec la bouche à feu. Il est donc possible de conserver la hausse en position après chaque pointage même aux longues portées, sans crainte de la fausser, comme cela pourrait arriver si elle était soumise au choc résultant du recul du canon.

Les manivelles de pointage sont placées de manière que le pointeur assis sur le siège R peut, sans aucune gêne, pointer en hauteur en ayant la main droite sur la roue S, tandis que de la main gauche il obtient le pointage en di- rection en manœuvrant la roue N. Le pointage en hauteur obtenu, sa main droite est libre pour la mise de feu.

Après chaque coup, il lui est donc possible de verifier son pointage sans perte de temps et même pendant que le servant manœuvre la fermeture de culasse.

Pour les marches, le siège R, qui est mobile, se place au-dessus de la crosse de l'affût, en décrivant un demi-tour sur son pivot.


Enrayage des roues. — L'essieu est fixé aux flasques, dans les boîtes X au travers desquelles il est recourbé en forme de manivelle pour venir passer entre les flasques, à une distance du manchon-pivot suffisante pour permettre à ce dernier de se mouvoir librement pour le pointage en hauteur.

Il porte de chaque côté, près des roues, un anneau Y dont la position est légèrement excentrique par rapport à son axe, chaque anneau recevant l'extrémité d'un porte-sabot Z destiné à l'enrayage des roues pendant le tir.

Pour les marches, les sabots sont suspendus sur les côtés de la flèche; pour la mise en batterie, ils n'ont qu'à être soulevés et placés sur les roues, l'excentricité de leur point d'appui par rapport à l'essieu, de même que leur poids, produisant un enrayage relativement immédiat.

Ainsi placés, ces sabots agissent automatiquement dans le tir, car plus les roues ont une tendance à tourner pendant le recul, plus elles s'enrayent d'elles-mêmes; il est, malgré cela, facile de dégager ces sabots dans le cas où un changement brusque de position est nécessaire.


Masque. — L'affût peut éventuellement être pourvu d'un masque en acier de 6 mm, résistant aux balles des fusils de petit calibre actuels, même à une distance de 20 m.
Ce masque est maintenu en position par des supports placés de telle manière qu'il peut être détaché en un instant, car, afin de ne pas augmenter le poids de la pièce attelée, les six masques de la batterie sont transportés sur un des caissons. Les nombres mentionnés dans le present article ne tiennent pas compte du poids de ces masques.

Une partie Z' de la flèche est encadrée de manière à former un coffre destiné à recevoir la hausse et quelques pièces de rechange pour la fermeture de culasse.

La bouche à feu peut être séparée très facilement de l'affût. Il suffit à cet effet d'enlever les deux écrous qui relient les tiges de piston des freins hydrauliques aux oreilles BB de la culasse; le canon est dès lors libre; il ne reste plus qu'à le retirer de la jaquette en le faisant glisser dans celle-ci.





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Artillery and Ammunition 7 months 21 hours ago #97950

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MATÉRIEL DE CAMPAGNE DE 75miI A TIR RAPIDE

De la Compagnie Maxim-Nordenfelt (de Londres)

(cont'd)






Avant-train.

L'avant-train se compose d'un coffre en tôle d'acier, reposant sur un cadre rigide qui est suspendu sur l'essieu au moyen de deux ressorts elliptiques.

Ce coffre est divisé en un certain nombre de caissettes contenant quatre cartouches chacune. Dans ces caissettes sont disposés des tubes de laiton dont la forme intérieure correspond à celle de la chambre du canon. De cette façon, les cartouches ne peuvent subir ni déformation ni détérioration pendant les marches.

En ce qui concerne au moins l'artillerie à cheval, les constructeurs considèrent comme très important, d'employer des caissons interchangeables avec les avant-trains, non seulement par rapport à leur construction, mais aussi par rapport à leur poids. Dans cet ordre d'idées, ils ont étudié divers dispositifs de timons courts et mobiles, pouvant faire l'office de flèches pour les arrière-trains de caisson.


Munitions.

Les munitions tirées par ces canons ne présentent rien de particulièrement intéressant.

Elles consistent en une douille métallique étirée d'une seule pièce, sur laquelle est fixé le projectile.

La charge de tir est en ballistite.



II. — RENSEIGNEMENTS NUMÉRIQUES






III. — EXPÉRIENCES

De nombreuses expériences ont été exécutées par la Compagnie Maxim-Nordenfelt avec le matériel qui vient d'être décrit.

Le résultat suivant obtenu, entre autres, au cours de ces expériences est cité par cette Compagnie comme donnant bien une idée de l'efficacité de son matériel:
Sur un terrain très dur où la bêche de crosse pouvait à peine entrer, 10 coups à shrapnel de 6 kg ont été tirés en 59 secondes avec pointage soigné, contre deux rangées de cibles placées à environ 2,200 m.

Le nombre des atteintes obtenues a été de 1,339, soit 75 p. 100 des balles lancées, les shrapnels employés pour ce tir ne contenant que 180 balles.

Sans rectification de pointage, la rapidité du tir a pu s'élever jusqu'à 18 coups par minute.



__________________________________________________________________






Majoor von Dalwig with his Maxim-Nordenfelt at Malmani, 25 May 1900










Staatsartillerie training with Maxim-Nordenfelt at Fort Johannesburg





"75 mm Maxim-Nordenfelt quick firing field equipment. Latest pattern will all new improvements" (courtesy of Transvaal Archive)





75 mm (12½-pr) Maxim-Nordenfelt QF (No. 4381) on display at Higher Barracks, Exeter. This is one of the two guns captured at Elandslaagte on 21st October 1899.
It survives and in 2005 was at Catterick Garrison, North Yorkshire.



SEE ALSO: Two 75 mm QF cartridge cases with "MN" headstamps for "Maxim Nordenfelt"


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